lundi 30 avril 2018

Métiers d'autrefois

Comme vous le savez (ben oui vous me lisez assidûment donc vous savez tous) ... Je suis férue de généalogie, je fais mon arbre depuis quelques temps et je trouve des perles parfois.

Là je vais vous parler de métiers qui soit ont disparu soit ne sont plus les même ...

L'appariteur :

L'appariteur de mairie était chargé de parcourir les rues du village afin d'annoncer les événements de la commune (crieur public) et les instructions de la mairie (autorisations ou interdictions de brûler les épines, arrivée du bouilleur de crû, etc.). Certains étaient équipés d'un tambour, d'autres d'un timbre ou d'un gong fixé sur le guidon du vélo. Ils seront plus tard équipés de porte-voix.


Cabaretier :


C'était le nom donné à une personne qui servait du vin au détail et donnait à manger contre de l'argent. 

Ce corps de métier remonte à mars 1577 lorsque le roi Henri III donna des règlements communs aux marchands de vin, aux taverniers, aux cabaretiers, et aux hôteliers. 

 À la différence des taverniers qui ne pouvaient vendre que du vin à emporter, les cabaretiers pouvaient vendre le vin au détail mais aussi donner à manger. À partir de 1680, une déclaration royale permit aux taverniers de vendre des viandes qui avaient été cuites à l'avance, ce privilège s'étendit aux marchands de vin. Corporation des marchands de vin et taverniers 

En 1698, les taverniers purent faire rôtir les viandes mais sans avoir de cuisiniers à gages. Les charcutiers obtinrent l'interdiction pour les taverniers d'élever et de tuer des porcs. Il est à peine utile d'ajouter que cette disposition prohibitive s'appliquait également aux cabaretiers, dont toutes ces ordonnances ne faisaient certainement pas les affaires. 

 Pour être cabaretier, il fallait être catholique romain. Ils ne devaient recevoir personne chez eux le dimanche pendant les offices et les trois derniers jours de la semaine sainte. Les officiers de police visitaient les boutiques pour s'assurer de l'exécution de ces règlements. En cas de contravention, les cabaretiers étaient passibles de fortes amendes voire de peines corporelles lors de récidive. Bien qu'à partir de 1695 on ordonna aux cabaretiers de fournir du bon vin de façon loyale, sans être mélangé ou dilué, les cabaretiers vendaient parfois une boisson étrange où il n'entrait pas une goutte de jus de raisin ; il était remplacé par du bois de teinture et de la litharge. 

 Le cabaretier devint au fil du temps le propriétaire d'un cabaret où se réunissaient les poètes, et les gens d'esprit. À partir du XVIIIe siècle, ces personnes se mirent à fréquenter les cafés, où l'on causait mieux et où l'on buvait moins.


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